jeudi 29 mars 2007

SPARKIES...AUTRE HISTOIRE DE CHIEN..


Sparkies était un petit chien dalmatien en peluche qui habitait l'école maternelle de St.- Luke , en Floride. Il avait beaucoup de chance car toutes les semaines, il était invité à passer quelques jours chez un enfant de la classe.

Un jour, il eut l'occasion d'aller chez une petite brunette très douce et très gentille, qui parlait à la maison une drôle de langue que Sparkies ne comprenait pas .Clémence lui parlait toujours en anglais ainsi il n'était pas trop perdu. Dans la maison, il y avait le papa qu'on ne voyait que le soir, la maman ,un vieux Monsieur et une dame un peu âgée qui parlaient eux aussi une drôle de langue. Clémence les appelait Papy et Mamie. La Mamie parlait et comprenait bien l'anglais. Elle disait toujours à Clémence de bien prendre soin de son petit chien. Sparkies était de toutes les sorties.

Au milieu de la semaine il régna une certaine agitation. Des valises furent sorties de l'armoire et remplies, puis elle furent installées dans le coffre et tout le monde monta dans la voiture, en direction de l'aéroport. Il y avait beaucoup de monde et Sparkies était un peu effrayé. Il y eut des embrassades et Sparkies vit Papy et Mamie disparaitre dans le "Shuttle". Il comprit alors qu'ils partaient pour un long voyage. Clémence et sa maman étaient tristes.

Quand Sparkies reprit de Chemin de l'école il avait la tête remplie de bons souvenirs et souvent sur son étagère, il pense à la petite Clémence qui est maintenant à la grande école.

C'est ainsi, que dans les écoles maternelles , les petits américains apprennent à se sociabiliser en étant responsables ,un petit chien en peluche ,pendant une semaine.

EXPOSITION DE PATCHWORK...2007







Enfin nous sommes installées dans les locaux de l'office du Tourisme pour présenter pendant une semaine nos oeuvres. Deux ans de travail , patchwork et point de croix .Le tout joliment installé pour le plus grand plaisir des yeux..

mardi 27 mars 2007

LES DEGUISEMENTS...





Pendant quelques années, j'ai vecu à Dakar loin de ma famille. Je travaillais et habitais chez des amis. Ma logeuse était couturière et avait un atelier où j'adorais passer mes moments de libre. Elle avait des doigts de fées et réalisait de merveilleux déguisements pour les bals qui avaient lieu pendant l'année. Souvent, elle me demandait de faire des essayages ... Voilà ce que celà donnait...

ENTRE PARADIS ET ENFER...



La semaine dernière, alors que je regardais une émission à la télévision mon attention fut attirée par le commentaire de la présentatrice : " kribi, destination mondiale du sexe et de la pédophilie ". J'étais abasourdie... et mes souvenirs me ramènent à quelques années en arrière...

"Noël 1971, avec quelques amis nous décidons d'aller passer les fêtes en brousse. Après 200 kilomètres d'une piste de latérite ,longeant une forêt primaire, où vivaient des pygmées, nous sommes arrivés à un campement de quelques maisons en "dur". Une magnifique plage avec des cocotiers ( le sable n'était pas blanc car mélangé avec de la terre volcanique ).Le décor était somptueux. Pendant trois jours nous avons vécu tels des robinsons. Laurence qui était bébé, installée dans un grand couffin sous un arbre, abritée par une moustiquaire. Les autres enfants se baignaient, couraient, tandis que les papa péchaient ou jouaient aux cartes. Le soir on allumait un grand feu pour préparer les repas et se réchauffer à cause de l'humidité..Comme il se doit, la nouvelle année fut bien arrosée. C'était le bonheur.."..Le paradis..

L'enfer, c'est de savoir que ce bel endroit est devenu une plaque tournante du sexe et de la pédophilie et que pour quelques francs on peut s'acheter un enfant pour assouvir des pulsions... Parfois je me demande où va l'humanité...

vendredi 23 mars 2007

1963..LE BAL DES DEBUTANTES..



Ces derniers temps, je me suis replongée dans les albums photos. J'ai retrouvé des photos de ma jeunesse à Dakar... Nostalgique, pas vraiment car il y a eu beaucoup de bonnes choses qui se sont passées depuis. .. et puis c'est la vie. La roue tourne pour tout le monde... maintenant il y a Clémence ma petite chérie.

lundi 19 mars 2007

SOUVENEZ-VOUS..



C'était en 1981,pour célébrer les 700 ans de la naissance de Mirande, toute la population avait été invitée à participer à une magnifique Fête Médiévale. De nombreux mirandais s'étaient déguisés en costumes d'époque. Le soir, à l'Ile du Pont , il y avait eu des Tournois de Chevaliers exécutés par des cascadeurs venus de l'extérieur.

C'était assez amusant de se plonger pour une journée dans une époque si lointaine...

dimanche 18 mars 2007

UN AMOUR DE CHIEN..




Peu après notre arrivée à Mirande, nous avons adopté une petite chienne teckel "JULIE ". C'était ma troisième fille.Elle avait deux mois lorsque nous l'avons eue. Elle était jolie avec son poil ras marron clair, sa queue de rat , et ses yeux de biche. Elle était intelligente , possessive, et un peu cabocharde.

Tous les lundi, elle faisait son marché. On la voyait traverser la rue Wilson en faisant bien attention aux voitures. Elles allait chez Seignoureux réclamer des bonbons, puis chez le pharmacien quémander des pastilles chocolatées . Chez Ficheux ,elle se mettait sous la machine à couper le jambon pour ramasser les miettes. Ensuite, elle se rendait sous la halle chez Bamban d'où elle ramenait un énorme os qu'elle cachait au fond d'un lit, si je ne la coinçais pas avant. L'après-midi, elle retraversait la rue pour se mettre au soleil devant chez Danny, au passage elle chapardait quelques radis chez Mauras. Elle comprenait tout et faisait partie intégrante de la famille.

Lorsque nous avons déménagé au TUCO,l'hiver, Julie restait dans la maison, sur le canapé dès que nous avions le dos tourné. L'été ,elle aimait prendre le soleil sur la terrasse et jouait à fond son rôle de gardienne. Personne n'aurait pu entrer dans le jardin en notre absence. C'était une véritable furie. Elle avait une horloge dans la tête et savait l'heure qu'il était, si nous tardions trop à renter elle faisait des bêtises pour marquer son mécontentement.

Julie a vécu une quinzaine d'années parmi nous.Elle est tombée malade et nous avons du l'euthanasier.. Je me souviens de son dernier regard qui disait " Merci de me soulager". Il ne faut pas être triste.. Pendant longtemps j'ai entendu, la nuit, ses petits pas dans la maison..

C'était un amour de chien sans aucun doute et je suis certaine qu'au Paradis des chiens, Julie nous regarde dans sa lorgnette..

LA PRISON..


Cette anecdode est véridique..

C'était pour le nouvel an de l'année 1974, à COTONOU. Je me rendais avec PASCALE, chez une amie pour l'aider à préparer la soirée.

Au coin d'une rue un coup de sifflet strident, un gendarme me fait signe de m'arrêter , me demande mes papiers...Pas de papiers. Je m 'excuse, déclare " Je laisse la voiture, et je vais les chercher, c'est deux pas. Vous me connaissez, je suis Madame Cinéma.". Rien à faire. Je suis embarquée dans "le panier à salade " avec Pascale en simple culotte et pieds nus. Je n'en menais pas large inutile de vous dire.. On arrive au Commissariat, dans la cour quelques badauds et parmi eux une connaissance qui m'interpelle : "Hé ! Madame Cinéma que fais-tu là." Je lui explique en deux mots ce qui m'arrive et lui demande d'aller chercher au plus vite Monsieur Cinéma .

A ce stade de l'histoire, Pascale et moi étions à la porte de ce que l'on appelle la "salle de dégrisement" dans les films policiers. Dans la cellule, un énorme africain , en slip ,qui avait plus du gorille que de l'humain gesticulait en faisant de grands gestes à l'idée de nous " manger toutes crues ". Je commençais à m'inquiéter sérieusement pour " ma petite ", lorsque mon super héros ( Bond OO8 ) est arrivé pour nous délivrer de ce mauvais pas.

La morale de cette histoire " ne jamais oublier ses papiers, et ne pas se promener en petite culotte, même quand on est une petite fille.

Depuis, je vérifie toujours si j'ai mes papiers sur moi..

samedi 17 mars 2007

PRINTEMPS OU PAS.....


Aujourd'hui, il faisait une superbe journée. Les Forthysia forment d'énormes boules jaune qui contrastent avec les fleurs rosées des Prunus, quelques jonquilles dans les massifs, et les rosiers qui sortent leurs feuilles. C'est très beau et cela donne la pêche.. mais en fin de journée le temps a brusquement changé et on nous annonce rien de bon pour les jours prochains.. On verra bien..Profitons..

EXPOSITION DE PATCHWORK...




Après deux ans de labeur à tirer petits points après petits points, notre exposition ouvrira ses portes du Samedi 24 mars pour une période de 10 jours. C'est la dernière ligne droite pour finir de quilter les ouvrages. Le theme principal sera " LA MER ". Une tombala sera organisée et quelques ouvrages seront mis en vente. Le produit de la vente sera donné à une association.


Rendez-vous à l'Office du Tourisme, Venez nombreux.

vendredi 16 mars 2007

GUIGUI...



Maman a toujours été la "MERE THERESA "des bêtes.

Tout chat ou chien abandonné trouvait refuge à la maison ...C'est ainsi qu'il y avait toujours au moins trois chiens et deux chats chez nous. Un jour mon beau frère qui était forestier en Côte d' IVOIRE lui a ramené un petit singe orphelin. Ma mère l'a soigné et lui a donné le nom de GUIGUI. Lorsque mes parents sont rentrés en FRANCE définitivement GUIGUI a suivi.

LA nuit on l'enfermait dans une cage recouverte d'une couverture et le jour il vivait attaché au bout d'une longue chaine, ainsi il était libre de tout mouvement. Il semblait heureux et adorait ma mère. Pendant les vacances GUIGUI aimait beaucoup la compagnie des enfants.

Il a grandi et au fil des années il a commencé à être jaloux et agressif. Il avait une force phenoménale et on avait du mal à l'approcher.

Finalement, mes parents on du s'en séparer et le mettre dans un zoo où il est mort de chagrin quelque temps après. Pauvre GUIGUI..

GOREE..



A la saison fraîche lorsque nous ne pouvions plus profiter des plaisirs de la plage, souvent le Dimanche , nous prenions la péniche pour nous rendre à l'Ile de GOREE. Au bout un quart d'heure de traversée, nous nous retrouvions sur un quai que nous longions pour arriver à l'unique plage de sable de l'île, le reste étant des rochers noirs balayés par la mer. Alors commençait une promenade dans les petites ruelles aux maisons orcre rappelant un peu les maisons provencales. Nos pas nous menaient invariablement à la maison des ESCLAVES. C'est de cet endroit que ceux-ci étaient embarqués dans des bateaux qui les amenaient en Amérique du Nord.

Un musée de l'ESCLAVAGE a été crée qui nous rappelle le lourd passé de cet endroit.

jeudi 15 mars 2007

" LES SAUVAGES "....



Rigolo !... Danse des petites sauvages.

C'était le bon temps...Pas trop de souci les filles...






La Bédoule, dans le jardin de Mémé 1977.

LA SOMONE...UN PARADIS.





Au Sénégal, le long de la petite côte, entre RUFISQUE et N'BOUR, la plage de la SOMONE. C'est un banc de sable entre lagune et mer. Le village se niche au coeur d'une lagune de 7000ha qui est classée réserve naturelle. On y trouve de nombreux oiseaux : pélicans,hérons , aigrettes. Aux abords de la lagune une vaste zone sableuse , le TAN, souvent inondée par les marées et les pluies, une forêt de BAOBABS finit de planter le décor.

Nous y allions passer les dimanche avec des amis qui possedaient un petit cabanon style chaumière normande... C'était un endroit charmant et tellement authentique.


Actuellement,de nombreux hotels ont été construits et c'est devenu un site touristique très prisé.

lundi 12 mars 2007

GANVIÉ



Quelque part entre ABOMEY et COTONOU, il existe un village lacustre appelé GANVIÉ " la " VENISE DU BENIN." C'est un village traditionnel de pêcheurs sur l'immense lac NOKOUÉ où les maisons sont construites sur pilotis, les toits sont recouverts de tôles et de paille. Les hommes pêchent tandis que les femmes cultivent sur la terre ferme et s'occupent de faire marcher le commerce. Toute l'activité se fait sur l'eau

Les conditions sanitaires y sont déplorables, mais tout le monde vit joyeusement dans cette pagaille, car les Africains sont des gens optimistes et expansifs.

Classé au Patrimoine mondial de L'UNESCO, ce village est maintenant un lieu de visite pour les touristes de passage.

Autrefois,l'existence de ce site était dissimulée par les autorités qui considéraient l'endroit comme une tare néfaste à l'image du pays. C'est à cette époque que nous l'avons visité.

En ce temps là ,environ six mille personnes vivaient à GANVIÉ.

dimanche 11 mars 2007

CINEMA EN PLEIN AIR...



Yannick Noah, chante en parlant de l'Afrique " africa tu es en moi", je pense que cela est tout à fait vrai . Lorsque vous avez vécu en Afrique ,il nous en reste une trace indélébile.

A l'époque, je devais avoir 7 ou 8 ans, en raison de la chaleur , étant donné que la climatisation n'existait pas ,les salles de cinéma étaient en plein air. Les écrans étaient des murs en parpaings blanchis à la chaux avec une scène devant. Pendant les projections, il arrivait que la silhouette d'un énorme rat poursuivit par un chat se reflète sur l'écran. Tout le monde poussait alors un grand cri d'effroi...

Avec mon père, on adorait, la série des Tarzan avec Johnny Weissmuller ,Jane et Chita.. On allait au cinéma à pied et l'on rentrait tard dans la nuit par une grande allée plantée de fromagers , dont les branches tordues projetaient sur le chemin des ombres étranges les nuits de clair de lune. Alors je serrais très fort la main de mon père... C'est curieux ces sensations de l'enfance qui reviennent maintenant.

J'étais loin de penser, que mon mari plus tard travaillerait à l'exploitation de ce réseau de salles de cinéma reparties dans toute l'Afrique de l'Ouest.

MONSIEUR LE GOUVERNEUR...


Cela se passait au temps des colonies, à BAMAKO, au MALI, ancien SOUDAN FRANCAIS.
Sur la colline de KOULOUBA, se dressait une immense demeure que l'on surnommait " LE PALAIS DU GOUVERNEUR ". Actuellement Présidence de la République du Mali.

Pour les grandes occasions, 14 Juillet ou la visite d'un notable venant de la Métropole, les résidents français étaient conviés à une réception au Palais du Gouverneur.C'étaient pour les dames l'occasion de se vêtir de robes de soirée somptueuses et pour les Messieurs de porter un smoking.

Durant les repas, Monsieur le Gouverneur minaudait avec ses voisines de gauche et de droite, puis soudain il leur demandait " avez-vous apprécié le met que vous venez de déguster "?. Tout le monde acquiesçait." Eh bien chers Amis ! vous venez de goûter à du serpent ! " disait-t-il. Celà jetait un froid dans l'assemblée, inutile de vous dire...

Cette anectode racontée par mon père m'a toujours beaucoup amusée..

LA RECETTE DE MONSIEUR BA...

Au SENEGAL, notre boy-cuisinier s'appelait BA MAMADOU.

Je faisais les courses et nous établissions ensemble les menus de la semaine.Il se débrouillait fort bien.

Lorsque nous avions des convives BA nous mitonnait sa recette magique :

" La Lotte Monsieur BA "

C'était un met succulent dont tout le monde voulait connaître le secret, mais BA restait très ferme là-dessus. "Non je ne donne cette recette à personne ". Je crois que je suis la seule à avoir pu le convaincre et je dois dire que je n'ai jamais eu son tour de main.

Je crois que cette recette est devenue un fantasme pour moi.. trop bon .

lotte au court bouillon, nappée d'une sauce à la crème avec champignons, un peu de gruyère, une pointe de tomate pour la couleur et un peu de piment légèrement gratinée.

MERCI...

Précher dans le désert est assez frustrant... aussi , je tiens à vous remercier pour vos messages d'encouragements et vos commentaires.Je vais donc essayer de vous intéresser avec mes petites histoires sans queue ni tête..

vendredi 9 mars 2007

LES NOUNOUS...



Aujourd'hui nous allons aborder un sujet ,plus "soft" ,les nounous.

Il y a quelques decennies, alors que nous habitions au Sénégal, j'avais embauché une nounou à la naissance de Pascale. Elle appelait Yaya, avait la quarantaine passée, métisse, originaire des Iles du CAP-VERT. C'était une femme dynamique, débrouillarde, un peu sévère parfois. Elle s'occupait de tout ce qui concernait Pascale, ( le bain, les repas, les lessives, le repassage ,les promenades). Je me souviens que lorsqu'elle venait me chercher au travail avec Pascale, celle-ci était toujours bien pomponnée et faisait l'admiration de mes collègues. C'était son bébé chéri.. Pensez ,elle l'a élevée de l'âge de 6 mois à 2 ans 1/2. Lorsque nous avons quitté le SENEGAL pour le CAMEROUN, ce fut un véritable déchirement.En principe on se quittait pour toujours, mais le hasard de la vie a fait que nous avons eu l'occasion de nous retrouver quelques années plus tard lors d'un passage au Sénégal.

Lorsque nous sommes arrivés au CAMEROUN, j'ai embauché, dans l'urgence ,une nounou pour garder Pascale pendant que j'étais à la clinique pour la naissance de Laurence. Elle s'appelait, Louise , toute en rondeurs, noire noire, hilarde du matin au soir. Lorsque ,Laurence avait bien pris son biberon, elle disait: " Madame, petit Lo ,il a bien bouffé.." . Le jour, elle était nounou et la nuit, elle vendait ses charmes..A l'époque on ne pensait pas au Sida, on était plutôt, préoccupé par le Choléra. Nous sommes restés au Cameroun six mois avant d'être mutés au BENIN. Au bout de quelques mois ,ayant trouvé du travail, j'ai fait appel aux services d'Elisabeth., jeune fille d'une vingtaine d'années, douce, fine, jolie et d'une discrétion extrême.Je ne travaillais pas l'après-midi et lorsque que nous allions à la plage avec les enfants, elle s'éloignait pour faire des câlins à Laurence..

Lorsque nous avons quitté le BENIN, à la suite d'un coup d'état , je me souviens qu'elle se cachait pour pleurer et ne pas montrer son chagrin.

Souvent, je me pose la question." Que sont-elles devenues" ces gentilles nounous
qui font partie de notre vie.

mardi 6 mars 2007

DU TELEPHONE... AU REPONDEUR

Lorsque j'avais une dizaine d'années, mes parents vivaient en Afrique et j'étais en pension en France. Pas question de se téléphoner.On échangeait des lettres qui mettaient trois semaines à arriver, dans un sens ou dans l'autre. Parfois, j'aurais bien vendu mon âme au diable pour un petit coup de fil avec mes parents..

Maintenant, on peut se téléphoner de partout et c'est très bien...

Cependant, il y a un appareil que je ne supporte pas c'est le répondeur. Je ne nie pas son utilité, mais parfois il vous arrive de tomber sur des messages assez surprenants. Il y a quelques jours, je téléphonais à une amie malade pour prendre de ses nouvelles. Le répondeur déclamait : " Je ne peux pas vous répondre, laissez votre message"... ni bonjour, ni merci, ni au revoir. Les gens sont-ils aux galères pour ne pas pouvoir répondre au téléphone...et être au moins poli.Je ne suis pas contre "Bonjour, nous sommes absents "... ou bien avec un peu d'humour " je ne suis pas où vous croyez que je suis " etc.. Mais franchement ,là ,j'ai pris la mouche.

Je n'ai pas la téléphonite aïgue,mais je suis très sensible à la qualité de l'écoute au téléphone, sans doute parce que je sais combien ce moyen de communiquer est génial.

dimanche 4 mars 2007

NEW-YORK...IMPRESSIONS..










Lors d'un voyage en Floride, nous avons fait une escale de trois jours à NEW-YORK .
Notre avion ayant pris du retard, nous sommes arrivés à KENNEDY AIRPORT vers 22 heures. C'était un dimanche , il neigeait et il n'y avait plus de taxi à prix réduit. Nous avons été embarqué par un chauffeur pakistanais qui conduisait d'une manière assez étrange. Tantôt il empruntait des routes à grande circulation tantôt il prenait des routes complètement désertiques et sombres. Sentant mon angoisse, il me déclare " Don't worry, you will be at your hotel in about 20 minutes." OK.et pour détendre l'atmosphère il me raconte qu'il a vécu à Paris 5 ans avant d'émigrer aux USA, c'est comme celà que l'on se fait un pote...un soir à New-York.

Ma première vision de NEW-YOK, en traversant le PONT DU QUEENS ,fut les grandes silhouettes des gratte-ciel qui dans une lumière blafarde, se reflétaient dans les les eaux sombres de l'EAST-RIVER. Féerique, digne d'un film de science fiction.

Nous arrivons finalement à notre hôtel. Salée la note du taxi 125 dollars... Gros trou dans le budget..Nous prenons possession de notre chambre. ( spacieuse, lit king size, canapé, fauteuil, télévision salle d'eau ). Etant donné le décalage horaire on n'a pas sommeil.

Bien emmitouflés, chaussures de randonnées aux pieds, nous décidons d'aller faire un tour à BROADWAY et à TIME SQUARE . Connu pour ses illuminations nocturnes et le flot de ses milliers de flâneurs qui déambulent sous la lumière aveuglante des gigantesques enseignes au néon, l'endroit semble familier..C'est beau et on se sent tout petit. Il fait très froid -15 degrés...On est à une semaine de Noël, les magasins sont encore ouverts. On fait connaissance avec la société de consommation..
La fatigue du voyage commence à nous gagner, on rentre se coucher car demain la journée sera rude.

Après un copieux petit déjeuner à la française à 12 dollars par personne tout de même, nous nous dirigeons vers l'EMPIRE STATE BUILDING ( hauteur 443, construit en 1931). Après trois heures de queues et de nombreuses fouilles, nous atteignons le sommet de l'édifice. Le panorama est superbe, le temps est clair, il fait un froid horrible, j'ai les oreilles gelées. On aperçoit au loin la statue de la LIBERTE.Je me dis il va falloir trouver le temps d'aller la voir de plus près...
Un dernier regard pour bien photographier l'endroit et on se retrouve sur le plancher des vaches en quelques minutes.

Maintenant, direction GROUND ZERO. Il faut prendre le métro..On s'engouffre dans PENN STATION. Avant d'avoir compris que les billets sont délivrés par une machine à écran tactile, il a fallu un petit moment.. C'est là qu'on reconnaît les gens qui voyagent beaucoup..Enfin après avoir dérangé une employée occupée à compter des pièces, nous avons récupéré nos tickets. Ensuite il a fallu passer les portiques avant de nous retrouver sur un quai. Ouf..Prudente, j'avise quelques personnes pour m'assurer que nous étions dans la bonne direction. A ma grande surprise les gens se reculent méfiants..Finalement, un Monsieur avec un attaché-case et un badge sur la poitrine me rassure .Your'e Ok..It's the terminal...six stations to go and back by the same way... Thank you, thank you..

Lorsqu'on arrive à GROUND ZERO, on est surpris par un trou béant où tout amas de ferrail et de pierre ont disparu. Des ouvriers s'activent à rebatir. On est pris par l'angoisse d'imaginer que l'on est là, à l'endroit précis où la tragédie s'est passée. C'est quelque chose d'insoutenable qui vous prend aux tripes.

Il fait extrêment froid, on décide de faire demi-tour en métro et de prendre le bus pour aller à GRAND CENTRAL STATION, la gare mythique de NEW-YORK. Cet édifice datant de 1913, est un véritable chef-oeuvre de style BEAUX-ARTS. La journée a été bien remplie, on rentre à pied. Douche.. repas chez l'Italien en face de l'hôtel, pas cher mais pas très bon non plus..petit tour à TIME SQUARE de nouveau..puis dodo.

Aujourd'hui, c'est le jour des circuits en bus dans la ville, meilleur moyen de visiter lorsque l'on n'a pas trop de temps. Défilerons devant nos yeux CENTRAL PARK, ROCKEFELLER CENTER, son magnifique sapin de Noël et sa patinoire ,BATTERY PARK, CHINATOWN, L'ONU, LE MUSÉE D'ARTS MODERNES etc...Belle journée. Demain après-midi ,nous partons pour la FLORIDE..

Il nous reste une demie journée à occuper. On décide de faire la balade en bateau autour de MANHATTAN. On donne congé pour notre chambre. On laisse les valises à la consigne. On fait un petit repérage à PORT-AUTHORITY pour prendre nos billets pour l'aéroport et voir les horaires des bus. L'esprit libre on se dirige vers les quais pour prendre un bateau qui nous fera faire le tour de l'Ile en deux heures. Deux heures ,où nous avons gravé dans un coin de notre mémoire des images sublimes et où nous avons ressenti des sensations très fortes lorque nous sommes passés devant la statue de la Liberté, qui est sans aucun doute le symbole de l'Amérique..Lorsque l'on sort du bateau on remarque que la jeune femme qui faisait le commentaire de la sortie était aveugle.. C'est celà aussi l'Amérique..

Avant de prendre notre bus pour l'aéroport, nous avons remonté jusqu'à la 51ieme rue pour trouver un restaurant mexicain où nous avons très bien mangé pour 8 dollars chacun.. Avec quelques jours de plus à NEW-YORK, on aurait été comme des poissons dans l'eau..Ce soir on sera chez notre petite fille pas mal ...

Le Corbusier à dit : New-york est une ville debout, sous le signe des temps nouveaux. C'est une catastrophe, mais une belle catastrophe.