mercredi 30 septembre 2009

VOYAGE EN TOSCANE : LE CHIANTI










Florence s'est Finie en route pour le Chianti, pour rejoindre Sienne distante de 65 kms, par la S222 ( Impruneta, Greve de Chianti, Castelina in Chianti et enfin Sienne ) . La route est belle et peu encombrée, où sont passés les cars de tourisme !!!
Nous ferons une halte à Castelina in Chianti.
Cette région délimitée à l'est par les monts du Chianti, massif montagneux au pied duquel coule l'Arno, s'étend à l'ouest et au sud dans les vallées du grève, de la Pesa, de l'Elsa et de l'Arbia.
Les nombreuses routes qui sillonnent le Chianti réservent toujours d'heureuses surprises .

Ce n'est pas seulement une terre de vignobles , c'est aussi des paysages enchanteurs notamment au printemps, quand les rouges des coquelicots et le bleu violacé des iris rehaussent le vert argenté des oliviers, quand l'obscurité des forêts de châtaigniers, de chênes verts, de pins et de sapins s'interrompt soudain au détour d'un virage, laissant apparaître dans une éclatante luminosité, une abbaye, un château, des espaces infinis de champs de terre blonde labourée, des collines couronnées de fermes et des enfilades de cyprès. Et lorsqu'on atteint enfin un village, ce sont les places dallées où se dressent d'anciennes églises qui accueillent l'effort du visiteur. Il est alors temps de s'asseoir à une table et d'accompagner sa bruschetta d'un verre de "chianti classico".


Castellina in Chianti , est construit sur une crête. Certains vestiges témoignent d'une occupation étrusques mais on pense qu'elle a des origines romaines. Elle devient une ville fortifiée au Moyen Âge dont elle conserve " La Rocca Communale , forteresse imposante du 15ème siècle.


Castellina in Chianti conserve également un passage sous terrain, la Via delle Volte. A l'origine, ce passage public et militaire était ouvert, mais les habitants l'ont peu à peu recouvert avec leurs habitations. Il est devenu un agréable passage couvert.

mardi 29 septembre 2009

VOYAGE EN TOSCANE : FLORENCE AUTOUR DE SANTA CROCE















Après un petit moment de répis et une bonne douche nous voilà repartis à l'assaut d'une autre partie de la ville, Santa Croce

Ce quartier s'articule autour de son église principale riche de fresques, de chapelles et de cloîtres, mais c'est également le territoire des artisans, des boutiquiers, des commerçants prisés par les Florentins. Il y règne une atmosphère de vie provinciale bien agréable et les restaurants reconnus y sont nombreux.

La Piazza di Santa Croce, l'une des plus ancienne et des plus nobles de la ville, a conservé plusieurs de ses vieilles demeures. Du côté opposé à l'église, le palais Serristori date du 15è.s.à gauche d'une maison ancienne à encorbellement comme lui , le palais de l' Antella décoré de fresques du début du 17è.s . L'église de Santa Croce date du 14è.s. à l'exception de la façade et du campanile qui datent du 19è.s. C'est l église des Franciscains de Florence; longue de 140 mètres sur 40 de large, elle est bâtie sur un plan en T.

Nous n'avons pas pu voir l'intérieur en raison de l'heure tardive.
Nous nous sommes mis en quête pour trouver un restaurant en terrasse dans une petite rue non loin de là. Pendant que nous dînions, un attroupement s'est formé sur la place autour d'un jazz-band .Cette foule joyeuse s'est répandue ensuite dans tout le centre ville. Avant de renter à l'hôtel un dernier coup d'oeil sur le centre historique, le Ponte Vecchio pour sentir la ville la nuit. Demain on quitte Florence pour le Chianti Classico et Sienne.

Avant partir ,on fera un saut à la Piazza Michelangelo qui domine Florence pour bien nous imprégner de cette ville magique. On peut y revenir car on n'a pas tout vu hélas!!!!
J'ai apprécié de pouvoir voir plusieurs fois les mêmes lieux L'atmosphère y est chaleureuse et les habitants aimables.
Nous avons pu manger dans des petits restaurants sympa, déguster,pour quelques, euros un plat typique au marché central, faire une pause au jardin de Boboli , errer le soir dans les rues de la ville sans aucune appréhension . En résumé,vivre la vie des gens d'ici. Quel régal.












VOYAGE EN TOSCANE : FLORENCE, AUTOUR DE SANTA NOVELLA















Avant de renter à notre hôtel nous décidons de faire un détour par la Piazza Santa Maria Novella et son Eglise., du même nom.
Tracée au 14è.s., la place Santa Marie Novella est fermée sur tout un côté par l'Église et les cloîtres de Sainte Marie -Nouvelle. L'autre extrémité de la place est bordée par les arcades Renaissance de la longue Loggia di S. Paolo, légèrement surélevée.
C'est une belle place allongée où avaient lieu autrefois des courses de chars., des fêtes et des spectacles.

L'Église commencée en 1279 ne fut achevée qu'en 1360 , à l'exception de la façade aux lignes harmonieuses et aux motifs géométriques de marbres blanc et vert, dessinée au 15è.s. par Alberti , dans sa partie supérieure. C'est un vaste édifice de 100 mètres de long.
L' intérieur clair et vaste est decoré de fresques absolument magnifiques.
Les quelques clichés que nous avons pris sont des photos volées.


















lundi 28 septembre 2009

VOYAGE EN TOSCANE : FLORENCE, PLAZZA SANTISSIMA ANNUNZIATA







Au cours de notre voyage des Français de rencontre, nous ont vivement conseillés de visiter la Piazza Santissima Annunziata et particulièrement l'Église Santissama Annunziata, non loin du quartier San Marco.
Cette place très harmonieuse est bordée sur trois de ses côtés par des arcades Renaissance. Au fond, lorsque l'on vient du Dôme, le haut porche de l'église, à droite le célèbre et aérien portique de l'hôpital des Innocents ; à gauche celui de la confrérie des Serviteurs de Marie construit au début du 16è.s. Au milieu se dresse une statue équestre de Ferdinand 1er de Médicis, dernière oeuvre de Jean Bologne. Deux ravissantes fontaines baroques exécutées en 1629 par Piero Tasca complètent le décor.
L'Église de la très sainte Annonciation fut élevée en 1250 et reconstruite au 15è.s. dans le style de la Renaissance par Michelozzo.
Un atrium, entouré d'un portique couvert par une verrière, la précède. Sa décoration fut réalisée sur une période de cinquante ans de façon discontinue. Les fresques représentant des scènes religieuses très endommagées ont été restaurées.
L'intérieur de l'église a été fastueusement rénové au 17è.s. dans le goût baroque de cette époque. Le somptueux plafond à caissons date de cette période.. On remarque une petite chapelle en marbre en forme de temple. Le choeur , en forme de rotonde autour de laquelle rayonnent neuf chapelles est surmonté d'une coupole de proportions impressionnantes par rapport à celle de l'edifice.

Cette église vaut vraiment le détour.












dimanche 27 septembre 2009

VOYAGE EN TOSCANE : FLORENCE, , PONTE VECCHIO, PALAIS PITTI ET LES JARDINS DE BOBOLI
















Si le Ponte Vecchio décline ses bijoutiers au-dessus de l' Arno, passé le fleuve, le quartier se présente comme un écrin vert et artistique. Le palazzo Pitti se veut un somptueux prolongement des Offices, tandis que les Jardins de Boboli déploient leurs arpents romantiques pour notre plus grand plaisir.


Le Ponte Vecchio bâti là où le lit de l'Arno se fait le plus étroit, tout près du lieu où un pont romain faisait franchir le fleuve à la voie réliant Rome au Nord de l'Italie, est le plus ancien pont de la ville. Il a subi au cours des siècles plusieurs destructions. L'ouvrage actuel date de 1345. En 1944, il fut le seul pont à être épargné par les Allemands et fut très endommagé par les inondations de 1966.
Les arcades qui le bordaient à l'origine abritaient les ateliers des tanneurs, puis les étals des bouchers. Au 16è.s., ces derniers furent remplacés, sur l'ordre de Ferdinand 1er, par des artisans aux activités moins insalubres et plus décoratives.
Au milieu du pont, un espace dégagé d'échoppes, où a été placé au 19è.s le buste en bronze
d'un orfèvre très célèbre, Benvenuto Cellini, offre une belle vue sur les rives de l'Arno et l'enfilade des ponts.
Inutile d'imaginer la foule et le nombre de nationalités qui s'y croisent. Nous traversons, faisons quelques photos et nous dirigeons vers le Palais Pitti et les Jardins de Boboli.

Ce palais Renaissance, aux énormes proportions, domine de sa longue et stricte façade une place en pente qu'il enserre sur trois côtés. seul le dégradé des puissants bossages atténue le caractère massif de l'architecture et rompt une unité qui confine à la monotonie.

C'est seulement au 17è.s; que le bâtiment de façade atteignit sa longueur actuelle ( plus de 200 mètres). Les deux ailes en avancée ont été ajoutées au 18è.s.
Marie-deMédicis- vécut dans cette demeure et le palais du Luxembourg qu'elle fit construire à Paris s'en inspire.
Toujours par manque de temps, nous nous sommes contentés de visiter le Jardin de Boboli, mais tellement fatigués nous en avons vu qu'une petite partie. Nous y avons fait une pause bien agréable.
S'étendant derrière le Palais Pitti, ce jardin en terrasses à l'italienne dessiné en 1549 par Tribolo est orné de statues antiques et Renaissance. Au bout d'une allée à gauche du palais s'ouvre la Grotta Grande, une grotte artificielle, On y trouve le musée des costumes, ainsi que le musée de porcelaine, un belvédère d'où l'on peut contempler la ville et la campagne environnante. Je schématise un peu..
Après une petit moment de repos, nous avons décidé de rentrer à d'hôtel nous rafraîchir et revenir pour visiter le quartier Santa Croce et y dîner. En rentrant nous avons fait un détour par le Mercato Centrale, ventre de Florence, gorgé de fruits frais où se bousculent joyeusement charcutiers, bouchers, tripiers, maraîchers et fromagers. On peut, pour quelques euros, y déguster une spécialité, entre autre les tripes à la Florentine. Autour de ce marché ,des étals où des vendeurs vous proposent, des vêtements, de la maroquinerie et babioles de toutes sortes.










VOYAGE EN TOSCANE : FLORENCE, PIAZZA DELLA SIGNORIA











Centre politique de Florence, avec comme toile de fond l'admirable architecture du Pallazo Vecchio, de la loggia della Signoria et en coulisse, le palais des Offices, cette place grandiose est ornée de nombreuses statues qui en font un véritable musée de sculptures en plein air. Vers le centre de la place, une statue équestre de Cosme ler, d'après Jean Bologne et, à l'angle du Palazzo Vecchio, la fontaine de Neptune (1576) par Ammannati. Devant le palais ont été placées une copie du " Marzocco " ( le lion emblème de Florence ) de Donatello et une autre du David de Michel-Ange.

Loggia della Signoria, construite à la fin du 14è s. pour abriter les membres de la Signoria durant les cérémonies officielles. Elle servit plus tard de corps de garde aux lansquenets de Cosme 1er (16è.s) et fut appelée loggia dei Lanzi. Elle s'ouvre sur la place par de larges arcades. Des statues antiques et renaissance y ont été placées, oeuvres artistes illustre
Le Pallazzo Vecchio masse puissante surmontée d'un élégant beffroi de 94 mètres domine la place. Construit de 1299 à 1314 d'après un projet d'Arnolfo di Cambio, c'est un édifice gothique d'allure sévère caractérisé par l'absence d'ouvertures au niveau inférieur, une série de baies à l'étage et un chemin de ronde à mâchicoulis et créneaux d'où surgit la tour.
L'intérieur, Renaissance contraste avec l'extérieur par son faste et son raffinement.

Par manque de temps nous n'avons pas pu le visiter ayant opter pour une visite d'une petite partie du Musée des Offices qui se trouve non loin de là.
Nous y avons consacré trois heures environ.
C'est l'un des plus beaux musées de peinture du monde. Il permet de suivre l'évolution de la peinture italienne des précurseurs jusqu'au 17e.s. grâce aux collections qu'on rassemblées plusieurs générations de Médicis. Les murs des galeries sont bordés de statues classiques, copies romaines pour la plupart , les plafonds en caissons peint sont d'une rare beauté.. La salle Botticelli est la gloire du musée. Les plus grandes oeuvres de ce maître de la Renaissance y sont rassemblées : la vierge du Magnificat, l'allégorie de la Naissance de Vénus et celle du Printemps, oeuvres les plus représentatives du lyrisme poétique de l'artiste.
A lui tout seul ce musée méditerait qu'on s'y arrête plusieurs jours...En sortant nous nous sommes dirigés vers le Ponte Vecchio , le Palais Pitti. et le Jardin de Boboli où nous voulions faire une pause et pique-niquer...Celui-ci étant fermé au public ce jour précis nous avons du changer nos plans et revenir le jour suivant.












dimanche 20 septembre 2009

VOYAGE EN TOSCANE : FLORENCE, LE DUOMO


































Ce qu'il y a de bien en Toscane, c'est que les distances entre les villes ne sont pas importantes.
Après avoir roulé environ deux heures nous arrivons à notre hôtel à Florence qui est situé place de l'indépendance ,dans une maison bourgeoise, au troisième étage. On a l'impression de vivre dans un appartement.


L'ambiance est cosy et agréable. Dans notre chambre un ordinateur nous a permis de donner de nos nouvelles étant en panne de forfait. sur le portable. Nous garons la voiture dans un garage sécurisé pour tout notre séjour. L'hôtel se trouve à 15 minutes à pied du centre historique, une bagatelle pour nous fins randonneurs....
Il est 18 heures, un brin de toilette et nous voilà prêts pour affronter la grande ville. Nous empruntons une rue pas très catholique pour arriver vers le quartier de la gare d'où l'on peut voir de dos l'Église Santa Novella. C'est Samedi, il y a un monde fou dans les rues et les superbes magasins. Nous avons un peu faim et décidons de trouver un endroit sympa pour manger et rentrer tranquillement à l'hôtel. En vérité nous sommes un peu fatigués et décidons que demain est un autre jour et que nous aurons le temps d'arpenter la ville.
Nous avons trouvé un petit restaurant en terrasse où nous avons admirablement bien mangé. Nous avons été très soignés par le personnel et avons passé un super moment à l'écoute de la ville.
Le lendemain, après un bon petit déjeuner dès 8h.30 du matin nous étions prêts pour commencer la visite de Florence.

Florence : placée dans une dépression des Apennins qui s'ouvre sur la plaine de l'Arno, elle compte environ 368 000 habitants. Prestigieuse citée d'art et vivier de génies, patrie de la langue italienne et berceau de la civilisation humaniste, c'est un tourbillon d'émotions et de sensations propices aux coups de foudre renouvelés. Aussi faut-il organiser son temps et concentrer les visites sur les sites incontournables ce qui n'est pas toujours facile étant donné le nombres de touristes, chinois, japonais, Nordiques, allemands et Français.

Après avoir consulté notre plan nous avons décidé de prendre la rue la plus directe pour atteindre la Place du Duomo. En arrivant sur les lieux. Quel choc...

Disposés harmonieusement , sur la Piazza Del Duomo,la Cathédrale Santa Maria del Fiore le Baptistère et le Campanile constituent le coeur florentin de la ville, ses poumons artistiques et religieux. Dans l'alternance colorée de marbre blanc et vert, dans le foisonnement des édifices, entre églises et palais, semble résonner encore la présence des grands maîtres tels que Giotto, Dante, Danatello etc..
Une coupole tutoyant les anges, des portes en bronze ornées de somptueux panneaux sculptés, une merveilleuse Piéta de Michel ange , animé et commerçant tout le quartier invite à l'émotion.
La cathédrale ou Duomo : symbole de la richesse et de la puissance de Florence aux 13e et 14e.s., la cathédrale Santa Maria del Fiore est l'un des plus vastes édifices du monde chrétien. Commencée en 1296 par Arnolfo di Cambio elle fut consacrée en 1436. Gothique dans son ensemble, l'édifice constitue un éclatant exemple de l'originalité de ce style à Florence : ampleur des volumes, goût pour l'horizontal et pour la décoration polychrome. En contournant la cathédrale en peut admirer l'effet produit par l'immense marqueterie de marbre qui revêt l'édifice et par le chevet d'une extraordinaire ampleur et d'une immense beauté. L'harmonieuse coupole coûta 14 ans de travail à son inventeur Brunelleschi qui remédia à l'excès de la poussée en construisant deux calottes reliées entre elles par des étais invisibles. La façade fut réalisées à la fin du 19e.s.
A l'intérieur, la nudité du vaisseau contraste avec la richesse de l'extérieur. De hautes voûtes gothiques retombent sur des arcades de forte portée, elles-mêmes soutenues par d'énormes piliers. Le vaste choeur octogonal ceint d'une élégante clôture de marbre du 16e.s est surmonté par l'immense coupole couverte d'une fresque représentant le jugement dernier.
De nombreuses toiles décorent l'ensemble. Impressionnant

Le Baptistère, revêtu de marbre blanc et vert, il est d'un style roman sobre et équilibré. Ses portes en bronze sont universellement connues. La porte Sud sculptée par Andréa Pisano ('1330) évoque la vie de Saint-Jean-Baptiste, en haut, et les Vertues théologales ( foi, Espérance, Charité ) et cardinales (justice, prudence, tempérance et force ) en bas. Les encadrements d'une grande virtuosité sont de Vittorio Ghiberti, le fils de l'auteur des autres portes. La porte Nord évoque la vie du Christ. La porte Est, face à la cathédrale, est celle que Michel-Ange déclarait digne d'être la " Porte du Paradis". Ghiberti y a évoqué l' ancien Testament.
Des travaux nous ont empêchés de voir l'intérieur.
Dommage..

Le Campanile, Svelte et élancé ( 82 mètres de hauteur), il contraste harmonieusement avec la coupole. Ses lignes droites équilibrant les courbes de celle-ci. Giotto en fit les plans et en commença les travaux en 1334, mais mourut en 1337. Ce campanile gothique, achevé à la fin du 14e.s. surprend par sa décoration géométrique où dominent des lignes horizontales. Des copies ont remplacé les bas-relièfs de la partie inférieure de l'édifice, sculptés au 1er registre par Andréa Pisano et Luca Della Robia, au 2ème par des élèves d'Andréa Pisano, selon une conception d'ensemble due à Giotto.

Très courageux Jacques est monté en haut du Campanile ( 414 marches). De la terrasse supérieure, on découvre un beau panorama sur la Cathédrale et Florence. Les photos à l'intérieur des églises étant interdites, il a fallu rusé pour prendre quelques clichés..


Ensuite nous nous sommes dirigés à quelques minutes de marche vers la Piazza della Signoria. Cela fera l'objet d'un autre chapitre.

samedi 19 septembre 2009

VOYAGE EN TOSCANE : PISTOIA
















Nichée aux pieds des Apennins, à 40 kms de Lucquès, dont elle est la soeur jumelle, cette petite ville connue pour les trains et les autobus qu'elle construit, dévoile ses véritables charmes l'été lors du Festival de blues et les traditionnelles joutes de l'ours et réserve aux visiteurs la surprise de découvrir, serré autour d'une place médiévale un peu austère, un ensemble de monuments parmi les plus suggestifs d'Italie et des ruelles bordées de boutiques aux étales en pierre.

Plusieurs édifice religieux et civils datant des 12e, 13e et 14e s. méritent qu'on s'y attarde.

La Piazza del Duomo séduit par l'équilibre de ses proportions et l'harmonieuse disposition des monuments civils et religieux qui l'entourent

La Cathédrale ou Duomo, rebâtie au 12e et 13e s. remaniée à l'intérieur au 17e.s offre une façade revêtue de marbre qui allie avec bonheur le style roman pisan ( galeries superposées de la partie haute ) et celui de la Renaissance florentine ( porche à fines colonnes, ajouté au 14e.s). Le campanile massif dans sa partie basse s'allège vers le haut grâce à ces trois étages de Galeries à colonnettes. L'intérieur renferme l'autel de Saint Jacques chef-d'oeuvre d'orfèvrerie réalisé au 13e.s.. Des scènes de l'ancien et du nouveau testaments complètent la décoration.

Le Baptistère ( Battistero ) de construction gothique de plan octogonal en marbre blanc et vert remontent au 14e.s. Le portail principal est orné au tympan d'une vierge à l'enfant entre Saint Pierre et Saint Jean-Baptiste attribué à Nino et Tommaso Pisano..

Le Palais prétorio c'est l'ancien palais du capitaine de justice du 14e.s, remanié au siècle dernier . Il reste de la construction d'origine le portail d'entrée, les baies géminées gothiques du 1er étage et à l'intérieur de la cour entourée d'un portique aux voûtes peintes au 19e.s. de motifs grotesques, l'escalier d'accès à l'étage.

Palazzo del comune, édifice gothique élevé entre 1294 et 1385, dresse sur la place sa massive façade sur arcades. La teinte blonde de la pierre, l'élégance des fenêtres gothiques-géminées au premier étage, à triple baie au dessous du toit - et leur hamonieuse distribution, le petit balcon central en fer délicatement forgé apportent leur note de chaleur et de grâce à cette austère construction. On remarque, au centre de la façade et aux angles du palais, l'écusson à six boules des Médicis.

Il nous restait encore de nombreuses choses à voir mais pris par le temps, nous avons du écourté notre visite et reprendre la route pour Florence avec une pause café à Montécatini Terme.
























VOYAGE EN TOSCANE : LUCQUES





























Ce matin, c'est avec un peu de regret que nous avons quitté Pise en direction de Lucques située dans une plaine fertile à 30 kilomètres de notre point de départ. La route est belle, nous apercevons au loin les Alpes Apuane.

Arrivés par la porte Boccherini où nous garons la voiture.dans une petite rue.

Il faut savoir que cette jolie citée médiévale est encerclée de remparts où il est possible de se promener pour admirer ,au plus près, cette ville pleine de charme, riche d'un patrimoine architectural exceptionnel. Les ruelles animées par le va et vient des passants et des nombreux touristes, les façades à l'allure de dentelles des lieux de culte, les deux tours anciennes rescapées de la centaine qui se dressaient jadis vers le ciel, la jolie place ovale de l' amphithéâtre aux terrasses accueillantes, donnent envie de s'attarder.

Le nom de Lucques proviendrait d'un mot celto-ligure, luk , signifiant"lieux marécageux".

Colonisée par Rome au début du 2e s .av.J-C , elle a gardé son plan du camp militaire romain, avec ses différentes rues se coupant à angle droit de part et d'autre de deux grands axes perpendiculaires. A l'intérieur du quadrillage romain,le Moyen Âge est venu inscrire son réseau serré de ruelles au tracé moins rigoureux et ses places aux contours irréguliers, faisant disparaître l'amphithéâtre où se trouve actuellement la fameuse piazza dell' anfiteatro avec ses maisons aux façades colorées aux balcons fleuris. A l'époque,c'était un grand centre de fabrication de la soie .

Au début du 16ème siècle Lucques se tourne vers l'agriculture. Ce virage économique s'accompagne d'une grande activité dans le domaine de l'architecture. De nombreuses villas sont édifiées dans la campagne . La construction des remparts se poursuivra pendant plus d'un siècle. A l'intérieur de ceux-ci, la plupart des maisons sont rebâties. ou profondément remaniées. C'est alors que sont élevées les innombrables façades Renaissance qui donne à la ville son actuelle physionomie.


Au début du 19ème siècle une figure de femme domina la vie de Lucques le temps d'un très court règne : Elisa Bonaparte. De 1805 à 1813, aidée de son époux Félix Baciocchi, elle gouverna avec décision et sagesse sa principauté.

Les rues et les places du vieux Lucques n'ont rien perdu de leur cachet ancien, où cohabitent avec harmonie les styles gothiques et Renaissance. elles sont pleines de charme avec leurs palais, leurs tours seigneuriales, leurs vieilles boutiques, leurs portes ouvragées, leurs blasons sculptés, leurs élégants balcons et grilles en fer forgé : Casa dei Guinigi, Torre Guinigi ( 41 mètres de haut avec un chêne planté en son sommet )

Mais le plus admirable reste les lieux de culte.Duomo di San Martino,S. Michele in Foro,etc.

On reste sans voix devant la beauté et le travail que révèlent ces lieux.


Au cours de notre promenade nous avons pu voir la maison de Pucchini ainsi que la statue de l'artiste se dressant juste devant.

Avant de quitter cette charmante citée nous avons acheté notre pique-nique dans une épicerie d'un autre temps . Fort heureusement , dans ce pays, elles sont encore nombreuses à résister à la pression des grandes surfaces

Indéniablement Lucques vaut le détour. Direction Pistoia



































vendredi 18 septembre 2009

VOYAGE EN TOSCANE : PISE
















Après une semaine de farniente en Corse , nous embarquons de Bastia pour une traversée de quatre heures à destination de Livourne

Dès notre arrivée, nous avons sorti de notre sac notre jouet favori et combien utile "Madame Tom-Tom ," notre GPS et compagnon de voyage qui je dois le dire s'est fort bien comporté ,nous amenant toujours, sans problème, à destination.
La distance entre Livourne et Pise est d'environ 25 km . Nous avons rejoint notre Hôtel ,admirablement bien situé devant la porte d'entrée du site , en début d'après-midi.
Après avoir garé notre voiture dans un parking sécurisé et fait un brin de toilette, nous nous sommes précipités pour visiter , pendant une partie de l'après-midi et en soirée cette ville stupéfiante.

PISE , c'est bien sûr la Tour penchée dans son écrin de dentelle sur l'envoûtante piazza dei Miracoli. C'est une ville jeune et sympathique qui accueille volontiers le visiteur dans ses ruelles pittoresques où il fait bon se perdre. Plus spacieuse que Florence elle est également moins austère avec ses palais tour à tour jaunes, roses ou ocre se reflétant dans l'Arno.

De nos jours, Pise compte environ 90000 habitants. Située en bord de mer, elle fut fondée vers le 7ème siècle avant Jésus-Christ et connue de grands bouleversements aux cours des siècles. Du 11è au 13è siècle naquit et de développa un art novateur qui a pour terrain d' élection l'architecture et la sculpture "L'art Pisan" qui est un mélange de rigueur et de fantaisie. C'est aussi la ville natale de Galilée (1564).

Après cette présentation de la ville commence notre visite.

Sur les pelouses de cette prestigieuse esplanade, appelée Piazza Del Duomo se trouve rassemblés, dans une exceptionnelle harmonie, quatre édifices composant une ensemble monumental d'une exceptionnelle beauté.

LA Tour Penchée : Campanile et Beffroi de 58 haut, c'est le symbole de Pise. Sa célèbre inclinaison lui vaut d'être le monument de plus visité du monde. Cette anomalie dont on sait aujourd'hui de manière certaine qu'elle ne fut pas voulue par l'architecte, mais qu'elle est due à la nature alluviale du terrain, insuffisamment résistant pour supporter le poids d'un tel édifice.

Bonanno Pisano, entreprend sa construction en 1173. Les travaux en sont au premier étage lorsque que se produisit un affaissement du sol. Passant outre, l'architecte élève encore deux étages, mais après un nouveau tassement de terrain les travaux sont arrêtés. C'est un siècle plus tard qu'un deuxième maître d'oeuvre, Giovanni di Simone, reprend les travaux et tente de corriger l'inclinaison de la tour en donnant un moindre poids au côté qui s'enfonce. Il meurt sans avoir achevé son oeuvre. Le couronnement du campanile est ajouté en 1350.

La singularité de la tour de Pise ne doit pas faire oublier la beauté de son architecture cylindrique à la façon des tours byzantines. Elle comprend six étages de galeries. Au niveau inférieur, on retrouve dans le pur style pisan des arcades aveugles à décoration de losanges.

Après une queue d'une heure Jacques est monté au sommet tandis que je restais sur la terre ferme pour cause de vertige. On ne fait pas toujours ce que l'on veut.
Après cette ascension nous avons continué notre visite par le Duomo, le Battistéro, le Piazza dei Cavalieri les bords de l'Arno et retour sur le site de la tour par la rue Borgo Stretto aux imposantes arcades , nombreux magasins et cafés où nous avons fait une pause .

Le Duomo: Buscheto en commença la construction en 1063 et Rainaldo l'achève vers le milieu du 12ème siècle allongeant la nef et en agrandissant le transept. C'est le fabuleux trésor conquis sur les Sarrasins qui permet de financer ce somptueux édifice. Dans la façade décorée de fins motifs géométriques en marqueterie et mosaïques est encastré le tombeau de Buscheto. Des portes de bronze fondues en 1602 d'après le projet de Jean Bologne ont remplacé celles d'origine détruites lors d'un incendie à la fin du 16ème siècle. Les vantaux romans en bronze ont été réalisés par Bonnano Pisano vers la fin du 12ème siècle. Ils représentent la vie du Christ en vingt petites scènes.
A l'intérieur de l'édifice, on remarque une mosaïque datant du 14ème siècle, un imposant Christ Pantocrator et une splendide chaire à laquelle Giovanni Pisano travailla pendant près de dix ans (1302-1311). C'est un chef d'oeuvre de puissance et de légèreté à la fois. La cuve repose sur des colonnes de porphyre dont deux prennent appui sur des lions et par cinq autres pilliers ornés de statues de femmes. Près de la chaire est suspendue la lampe dite " de Galilée".
Le crucifix sur le maître autel est une oeuvre de Jean Bologne à qui l'on doit les deux anges porte-cierge en bronze placés aux angles de la clôture du choeur. On remarque également un tableau du 16ème siècle célèbre une vierge à l'enfant d'Antonio Sogliani .
On reste médusé par tant de beauté..et on continue par la visite du Batistère
Ce majestueux édifice élevé sur un plan circulaire d'une circonférence de 111 mètres atteint une hauteur d'environ 55 mètres. Sa construction s'échelonne sur une période de 250 ans. commencé en 1153, près d'un siècle après celle de la cathédrale, elle dura, avec une interruption de 50 ans environ , jusqu'en 1400. Le projet et les premiers travaux furent executés par Diotisalvi Nicola et Giovanni Pisano.

L'intérieur y est imposant avec ses 35 mètres de diamètre, ses hautes arcades superposées et sa profonde coupole. Il frappe par sa noblesse, sa luminosité et son acoustique remarquable. Alternance des bandes de marbre clair et sombre accentue la sobriété de la décoration. Du haut du Baptistère la perfection de l'agencement des volumes s'apprécie pleinement. Il renferme une chaire admirable que l'on doit à Diotisalvi Nicola et Giovanni Pisano
Le Camposanto n'est moins guère célèbre que les autres monuments de la place. Sa construction fut entreprise en 1277. Une dizaine d'années plus tard les travaux furent interrompus en raison de la guerre contre Gênes. Il s ne furent achevés qu'au 15ème siècle.

C'est un cimetière et un cloître qui renferme des fresques remarquables.
Après s'être laissé séduire par la piazza dei Miracoli, il fallait nous réserver un peu de temps pour découvrir
La Piazza dei Cavalieri: Coeur de la cité médiévale, aujourd'hui fréquentée par les étudiants, cette place spacieuse et paisible est restée l'un des lieux le plus nobles et les mieux préservés de Pise. Cernée d'édifices élevés au 16ème et 17 ème siècle, la place est dominée par le Palazzo dei Cavalieri destiné à recevoir les Chevalier de Saint Etienne qui menaient la lutte contre les infidèles dans toute la méditerranée. Devant le palais se dresse la statue de Cosme 1er (1389-1464) banquier et homme d'état , il fut le fondateur de la dynastie des Médicis.

Arrivés à un stade de saturation devant tant d'oeuvres jetées à notre visage, et avant d'être atteint par le syndrome de Stendhal nous avions besoin de nous relaxer un peu . Andiamo les berges de l'Arno retour par la la rue Borgo Stretto, pause pour se désaltérer et retour vers le site pour diner dans une tratoria et attendre la nuit pour admirer une dernière fois cet endroit absolument magique. Oui demain très tôt nous repartons poursuivre notre voyage.
Syndrome de Stendhal est une maladie psychosomatique qui provoque une accélération du rythme cardiaque chez certains individus exposés à une surcharges d'oeuvres d'art.


jeudi 17 septembre 2009

ALLER AU BOUT DE SES RÊVES...







Depuis longtemps nous avions envie de visiter la Toscane. Mais un obstacle se posait à nous, le long chemin en voiture par la côte pour y parvenir.
Après avoir réfléchi, peser le pour et le contre, Jacques a proposé de faire le voyage en passant par la Corse.

C'est ainsi que nous avons joint l'utile à l'agréable et profité pendant huit jours, installés dans un camping près de Bastia des joies de la mer et de la montagne toute proche

Notre devise était : Plage, piscine pastis et farniente. Un beau programme