dimanche 20 septembre 2009

VOYAGE EN TOSCANE : FLORENCE, LE DUOMO


































Ce qu'il y a de bien en Toscane, c'est que les distances entre les villes ne sont pas importantes.
Après avoir roulé environ deux heures nous arrivons à notre hôtel à Florence qui est situé place de l'indépendance ,dans une maison bourgeoise, au troisième étage. On a l'impression de vivre dans un appartement.


L'ambiance est cosy et agréable. Dans notre chambre un ordinateur nous a permis de donner de nos nouvelles étant en panne de forfait. sur le portable. Nous garons la voiture dans un garage sécurisé pour tout notre séjour. L'hôtel se trouve à 15 minutes à pied du centre historique, une bagatelle pour nous fins randonneurs....
Il est 18 heures, un brin de toilette et nous voilà prêts pour affronter la grande ville. Nous empruntons une rue pas très catholique pour arriver vers le quartier de la gare d'où l'on peut voir de dos l'Église Santa Novella. C'est Samedi, il y a un monde fou dans les rues et les superbes magasins. Nous avons un peu faim et décidons de trouver un endroit sympa pour manger et rentrer tranquillement à l'hôtel. En vérité nous sommes un peu fatigués et décidons que demain est un autre jour et que nous aurons le temps d'arpenter la ville.
Nous avons trouvé un petit restaurant en terrasse où nous avons admirablement bien mangé. Nous avons été très soignés par le personnel et avons passé un super moment à l'écoute de la ville.
Le lendemain, après un bon petit déjeuner dès 8h.30 du matin nous étions prêts pour commencer la visite de Florence.

Florence : placée dans une dépression des Apennins qui s'ouvre sur la plaine de l'Arno, elle compte environ 368 000 habitants. Prestigieuse citée d'art et vivier de génies, patrie de la langue italienne et berceau de la civilisation humaniste, c'est un tourbillon d'émotions et de sensations propices aux coups de foudre renouvelés. Aussi faut-il organiser son temps et concentrer les visites sur les sites incontournables ce qui n'est pas toujours facile étant donné le nombres de touristes, chinois, japonais, Nordiques, allemands et Français.

Après avoir consulté notre plan nous avons décidé de prendre la rue la plus directe pour atteindre la Place du Duomo. En arrivant sur les lieux. Quel choc...

Disposés harmonieusement , sur la Piazza Del Duomo,la Cathédrale Santa Maria del Fiore le Baptistère et le Campanile constituent le coeur florentin de la ville, ses poumons artistiques et religieux. Dans l'alternance colorée de marbre blanc et vert, dans le foisonnement des édifices, entre églises et palais, semble résonner encore la présence des grands maîtres tels que Giotto, Dante, Danatello etc..
Une coupole tutoyant les anges, des portes en bronze ornées de somptueux panneaux sculptés, une merveilleuse Piéta de Michel ange , animé et commerçant tout le quartier invite à l'émotion.
La cathédrale ou Duomo : symbole de la richesse et de la puissance de Florence aux 13e et 14e.s., la cathédrale Santa Maria del Fiore est l'un des plus vastes édifices du monde chrétien. Commencée en 1296 par Arnolfo di Cambio elle fut consacrée en 1436. Gothique dans son ensemble, l'édifice constitue un éclatant exemple de l'originalité de ce style à Florence : ampleur des volumes, goût pour l'horizontal et pour la décoration polychrome. En contournant la cathédrale en peut admirer l'effet produit par l'immense marqueterie de marbre qui revêt l'édifice et par le chevet d'une extraordinaire ampleur et d'une immense beauté. L'harmonieuse coupole coûta 14 ans de travail à son inventeur Brunelleschi qui remédia à l'excès de la poussée en construisant deux calottes reliées entre elles par des étais invisibles. La façade fut réalisées à la fin du 19e.s.
A l'intérieur, la nudité du vaisseau contraste avec la richesse de l'extérieur. De hautes voûtes gothiques retombent sur des arcades de forte portée, elles-mêmes soutenues par d'énormes piliers. Le vaste choeur octogonal ceint d'une élégante clôture de marbre du 16e.s est surmonté par l'immense coupole couverte d'une fresque représentant le jugement dernier.
De nombreuses toiles décorent l'ensemble. Impressionnant

Le Baptistère, revêtu de marbre blanc et vert, il est d'un style roman sobre et équilibré. Ses portes en bronze sont universellement connues. La porte Sud sculptée par Andréa Pisano ('1330) évoque la vie de Saint-Jean-Baptiste, en haut, et les Vertues théologales ( foi, Espérance, Charité ) et cardinales (justice, prudence, tempérance et force ) en bas. Les encadrements d'une grande virtuosité sont de Vittorio Ghiberti, le fils de l'auteur des autres portes. La porte Nord évoque la vie du Christ. La porte Est, face à la cathédrale, est celle que Michel-Ange déclarait digne d'être la " Porte du Paradis". Ghiberti y a évoqué l' ancien Testament.
Des travaux nous ont empêchés de voir l'intérieur.
Dommage..

Le Campanile, Svelte et élancé ( 82 mètres de hauteur), il contraste harmonieusement avec la coupole. Ses lignes droites équilibrant les courbes de celle-ci. Giotto en fit les plans et en commença les travaux en 1334, mais mourut en 1337. Ce campanile gothique, achevé à la fin du 14e.s. surprend par sa décoration géométrique où dominent des lignes horizontales. Des copies ont remplacé les bas-relièfs de la partie inférieure de l'édifice, sculptés au 1er registre par Andréa Pisano et Luca Della Robia, au 2ème par des élèves d'Andréa Pisano, selon une conception d'ensemble due à Giotto.

Très courageux Jacques est monté en haut du Campanile ( 414 marches). De la terrasse supérieure, on découvre un beau panorama sur la Cathédrale et Florence. Les photos à l'intérieur des églises étant interdites, il a fallu rusé pour prendre quelques clichés..


Ensuite nous nous sommes dirigés à quelques minutes de marche vers la Piazza della Signoria. Cela fera l'objet d'un autre chapitre.

1 commentaire:

maniacordi a dit…

Oh! les veinards !