Au Nord de l'Australie, à l' Est de la Papouasie Nouvelle-Guinée, dans la mer de Salomon, l'archipel des" Carteret" composé de six îles minuscules qui se partagent le lagon, vivent 2300 âmes. Du port de Bougainville capitale de la province, il faut un bonne journée de bateau pour rejoindre l'archipel.
Bientôt, ces îliens devront renoncer à leur culture, à leur mode de vie pacifique pour rejoindre des camps à Bougainville, car ils ont le triste privilège d'être les premiers réfugiés climatiques de la planète.
En effet depuis plusieurs années, ces îles ont concédé du terrain à la mer qui est montée déjà de 50 mètres par endroit , déracinant les cocotiers, partageant parfois les îles en deux. Pire encore, la mer s'infiltre dans le sable et remonte pour contaminer les puits d'eau douce. Le sol gorgé de sel est rendu impropre à la culture des légumes et des fruits.
Le paradoxe et l'injustice de cette histoire, c'est que les "Carteret "ont la plus faible empreinte écologique de la planète, pas de voiture, pas d'électricité, pas de moteur, pas de travail et pas d'argent.
Le gouvernement et les organismes humanitaires ne se sont jamais souciés du sort des ces îliens. Déjà 70 personnes se sont réfugiés dans un bidon ville de Bougainville dans des conditions d'hygiène épouvantables bien loin de leur paradis perdu où ils rêvent tous de revenir....
Bientôt, ces îliens devront renoncer à leur culture, à leur mode de vie pacifique pour rejoindre des camps à Bougainville, car ils ont le triste privilège d'être les premiers réfugiés climatiques de la planète.
En effet depuis plusieurs années, ces îles ont concédé du terrain à la mer qui est montée déjà de 50 mètres par endroit , déracinant les cocotiers, partageant parfois les îles en deux. Pire encore, la mer s'infiltre dans le sable et remonte pour contaminer les puits d'eau douce. Le sol gorgé de sel est rendu impropre à la culture des légumes et des fruits.
Le paradoxe et l'injustice de cette histoire, c'est que les "Carteret "ont la plus faible empreinte écologique de la planète, pas de voiture, pas d'électricité, pas de moteur, pas de travail et pas d'argent.
Le gouvernement et les organismes humanitaires ne se sont jamais souciés du sort des ces îliens. Déjà 70 personnes se sont réfugiés dans un bidon ville de Bougainville dans des conditions d'hygiène épouvantables bien loin de leur paradis perdu où ils rêvent tous de revenir....
Je n'avais jamais entendu parler des Iles " Carteret ", je pense qu' elles sont maintenant gravées dans ma mémoire pour longtemps...
Toujours très poignantes et instructives les émissions THALASSA..
Toujours très poignantes et instructives les émissions THALASSA..
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