Dans le Gers, la table festive autour du foie gras est une image de marque du département. L'oie y est une tradition, une réalité gastronomique et aussi une part importante de l'économie.
Le développement du foie sous l'influence de la nourriture est une faculté naturelle pour ces palmipèdes. On pense que les premiers à utiliser ces facultés furent les Egyptiens qui gavaient les oies avec des figues ce qui donnait à la chair de l'animal un goût très particulier. De nos jours les oies et les canards sont gavés au maïs.
Dans nos contrées, depuis les temps les plus anciens, l'oie avait en outre un caractère social, protégeant de la faim les paysans les plus pauvres de la Gascogne et des Landes. car tout est bon dans l'oie.
A l'époque, le foie met délicieux était réservé aux repas des grandes fêtes religieuses, Noël et Pâques.
De nos jours on préfère le canard à l'oie. Son foie plus petit, plus savoureux, au goût plus sauvage, s'accommode mieux des désirs actuels. Mais les "vrais" gastronomes en restent à l'oie...
La commercialisation qui se faisait traditionnellement sur les marchés à compter des premiers mois d'hiver, s'est beaucoup modifiée. De plus en plus d'éleveurs travaillent toute l'année, sous contrat, avec des sociétés de l'agroalimentaire.
Mais quelques marchés traditionnels demeurent, comme Samatan, Gimont et Seissan.Ils représentent le poumon économique de ces cités.
Les conservateurs à la ferme vous proposent tout au long des routes du Gers d'excellents produits.
Goûtez-les en toute confiance...
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