Lorsque je les militaires eurent pris le pouvoir, l'ambiance générale changea complètement à Cotonou. La suspicion s'installa entre le communauté européenne et Africaine..
Révolution oblige et suite à la nationalisation de la Société, ,Jacques ne travaillait plus, sauf quelques heures par jours pour mettre le nouveau Directeur au courant. Le personnel était anxieux...
Pour combler un peu notre ennui, nous nous sommes inscrits à un club et nous avons appris à jouer au tennis. Notre entraîneur était un jeune africain qui était à l'origine ramasseur de balles, mais à force de voir les gens jouer et d'être pris comme partenaire il était devenu très bon...Il reprenait toutes les balles et les replaçait toujours dans la bonne trajectoire, ainsi tu ne pouvais pas les louper. Il avait du mal à parler et chaque fois que tu rattrapais une balle il te félicitait par ces mots : " Bon balle, Madame, bon balle..." Il jouait avec des raquettes complètement déglinguées et on se demandait toujours comment il parveanit à jouer aussi bien.
Lorsque nous sommes partis, Jacques lui a donné sa raquette en souvenir pour le remercier de lui avoir appris le tennis. Je me souviens de sa joie.. Il s'appelait
Iréné.
1 commentaire:
Coucou ! me re-voilà, je n'avais pas visité ton blog depuis lundi et du coup j'ai eu beaucoup de choses à lire. Très intéressants tes récits sur l'Afrique mais parfois vous avez du vivre des moments bien angoissants .... mais bon, le temps a passé et il te reste de merveilleux souvenirs
merci de nous les faire partager !
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