mercredi 25 février 2009

LE PAYS BASQUE .... AUTREMENT







C'est avec un plaisir immense que j'ai découvert, autrement , le Pays Basque français et espagnol dans l'émission "Échappées belles " dimanche dernier vers 11 heures.

Au delà de tout ce que je connaissais déjà, le surf, la pelote basque , les paysages , j'ai pu mesurer toute l'énergie que déploient les Basques pour maintenir leur langue "l'Euskera " dont l'origine reste incertaine.(25% des écoles sont mixtes français/basque beaucoup plus en Espagne de l'ordre de 90%
En ce qui concerne la gastronomie , les Baques se dépensent sans compter pour conserver leurs traditions culinaires. Ainsi, surtout au Pays Basque Espagnol, les hommes ont crées des sortes de Societés secrètes d'où sont exclues les femmes. Ils se réunissent pour préparer et déguster entre eux leurs préparations venues des temps anciens
Le folklore, chants, musique et danses font partie du quotidien : percussion basque : Txalaparta, pas de danse :Mutxiko et joutes chantées entre chanteurs : Bertsolaris sont autant de mots barbares à nos oreilles. Les Basques sont amateurs de fêtes, inutile de parler des célèbres
"Fêtes de Bayonne".

Un petit détour à Espelette renommée pour les piments séchés en grappes au soleil le long des façades blanches des maisons aux fenêtres et portes rouges ou vertes, nous rappelle que ce condiment fait partie intégrante de la cuisine .. On l'utilise même pour faire des chocolats .
Puis notre " échappée belle" s'est poursuivie en direction de San-Sabastien où j'ai découvert les bars à tapas réservés aux initiés, la magnifique Place de la Constitution avec ses arcades et ses demeures aux fenêtres avec des numéros vestiges des anciennes arènes., Le bord de mer avec sa baie en forme de coquille, la Concha. perle du Cantabrique. Donostia s'étend entre le mont Urguil et le mont Igueldo. L'ilôt de Santa Clara ferme en partie la baie. On remarque de beaux immeubles luxueux et cossus, une magnifique plage, et un quartier populaire avec de nombreux restaurants à poissons. Ici, la gastronomie est reine. Une trentaines d'associations réunissent des amis et amateurs de bonnes chère pour confectionner des repas dégustés entre hommes autour d'un bon cidre ou de Chacoli un vin basque.

Avant de rejoindre Bilbao, une petite étape dans le village de Gernika bombardé, le jour du marché par une escadrille allemande , le 26 Avril 1937, faisant plus de 2000 morts. A l'entrée du bourg un mémorial en céramique rend hommage aux victimes. Une immense toile exposée au musée de la reine Sophie à Madrid, réalisée par Pablo Picasso , immortalise ce drame.

Ensuite, direction Bilbao, ville en pleine mutation avec la construction du métro, de la passerelle Zubiburi et la réalisation du musée Guggenheim. Colossale sculpture de titane, de calcaire jaune et de verre mariée au pont de la Salve , elle est parvenue à revaloriser l'environnement immédiat et à mettre en accord le paysage. La réhabilitation des quartiers du port a été accomplie pour donner un nouvel essor à cette zone industrielle. En centre ville le pont transbordeur construit en 1893 est une curiosité à ne pas manquer. Le port de pêche est réputé pour ses sardines fraîches et la morue y est la meilleures d'Espagne. Son marché est un édifice remarquable.

Tout ce que j'ai vu dans ce documentaire m'a donné envie d'y faire une petite escapade ...




























4 commentaires:

la gazette du tuco a dit…

J'espère avoir bien travaillé mes amis...

Anonyme a dit…

le pays basque, c'est une magnifique région, autant côté français que côté espagnol...je ne connais pas le musée Guggenheim à Bilbao..On pourrait peut-être envisager une rando dans le coin !

Anonyme a dit…

Très sympa ton reportage
J'ai gouté dernièrement du chocolat (noir 70 % de cacao) parfumé au piment d'Espelette ....un vrai régal, très fondant, assez doux au début et ensuite quand tu l'as avalé, humm.... une légère chaleur dans la bouche très agréable qui te rappelle le piment ! je n'en ai plus, mais je vais essayer de renouveler l'expérience!

la gazette du tuco a dit…

Quand j'entends le mot chocolat je salive. Hélas, je ne le digère pas bien, mais cela ne m'empêche pas d'en manger.
C'est trop bon, surtout en hiver...