samedi 20 octobre 2012

LA SARDAIGNE : En chemin, la Basilique de la Très Sainte trininité de Saccargia



 Nous voilà donc sur l'autoroute en direction d'Olbia, nous traversons le territoire de Codrongianos qui abrite l'une des églises romanes les plus célèbres et charmantes  de la Sardaigne : c'est l'abbaye dédiée à la très Sainte Trinité de Saccaregia.. Elle se dresse dans un milieu naturel époustouflant. Cet édifice a été réalisé avec des pierres calcaires alternées à des pierres valcaniques foncées. ce qui frappe le plus, c'est la relation entre le monument et la vallée environnante, ainsi que sa silhouette que l'on admire depuis la route nationale S.S 131. Elle est conçue selon un schéma à plan longitudinal avec transept et trois absides. l'Abside centrale abrite le célèbre cycle peint de la deuxième moitié du XIIe siècle.
Entre 1903 et 1906, l'édifice fut entièrement soumis à d'importantes oeuvres de restauration par l'ingénieur Dionigi Scano. Les restaurations les plus remarquables sont, la facade, le porche et le clocher. Le façade fût partiellement démolie et refaite, le porche détruit et baissé pour une meilleure vision de l'elévation. De nombreux éléments décoratifs ont été restaurés. à l'intérieur de l'église sont conservés quelques décorations d'origine.

      

LA SARDAIGNE : Porto Torres




Les heures tournent vite, il faut déjà songer à prendre le chemin du retour, nous décidons de prendre la route qui nous mènera à Porto Torrès pour trouver un restaurant et  suivre le bord de mer pour rentrer à Palau. En bord de plage nous trouvons un restaurant où nous sommes les seuls clients. Le restaurateur accepte de nous préparer un plat de pâtes aux fruits de mer et avec un café le tour est joué. Pendant le repas Jacques semble soucieux et me déclare : " je n'ai pas trop envie de suivre cette côte sinueuse pour rentrer, il vaudrait mieux prendre l'autoroute qui nous mènera à Olbia". tant pis pour la côte."








 
 
 
 

samedi 13 octobre 2012

SARDAIGNE : Palau Alghero




Levés  de bonne heure, nous empruntons la  S127 pour nous rendre à Alghero en passant par Sassari seconde ville de Sardaigne. La route est sinueuse, un virage tous les 100 mètres,  le paysage est sauvage, montagneux .L'exploitation du liège  est la principale ressources de la région .
Vers midi nous arrivons à Alghero. Posée sur un promontoire qui domine la rade du même nom, cette localité attire toujours de nombreux touristes. Elle est très connue pour son passé historique de colonie catalane. L'origine d'Alghéro est très contreversée.
Ce qu'il y a de certain, c'est qu'au Moyen-Âge, il y avait un village de pêcheur arabes qui furent chassés par la famille génoise les Doria. Ces derniers fortifièrent la ville pour se défendre contre les attaques continuelles des Pisans.
En 1353, les Aragonais défirent la flotte ligure près de Porto Conte et les habitants d' Alghéro furent déportés aux Baléares. La ville fut repeuplée par des Catalans et demeura sous l'égide des Espagnols jusqu'en 1720, quand toute  la Sardaigne passa à la Maison de Savoie.
Cette domination a laissé une empreinte très évidente dans la ville : ruelles étroites pavées de galets
 qui se déroulent le long des immeubles, les portails et les places qui révèlent une influence catalane, même dans la toponymie bilingue. Comme chaque fois, par manque de temps nous n'avons pas pu voir tout ce qui nous interessait., une autre fois peut-être.








jeudi 11 octobre 2012

SARDAIGNE : On se lance




 Après avoir passé deux jours dans notre superbe hôtel un besoin  de sortir s'est fait sentir et nous avons décidé de louer une voiture pour faire une première virée vers la plage de Budoni et le retour en passant par  Goldo rotondo et Porto Rotondo. Epoustouflant....








dimanche 7 octobre 2012

SARDAIGNE : Olbia




Forte de ses 50000 habitants, Olbia est la ville d'accueil de la plupart des touristes qui arrivent en Sardaigne. Située  au milieu d'un golfe qui ressemble à un fiord parsemé de petits rochers granitiques et enjolivée par l'ïle de Tavolara, énorme falaise de calcaire dolomite qui est presque une montagne. olbia fut fondée par les Carthaginois au 4ème siècle avant Jésus-Christ et subit ensuite la domination romaine. Il reste de cette période un aqueduc qui se trouve dans la région de Thilibbas et des termes.Après la chute de l'Empire romain, la ville fut envahie par des Vandales. Au 11ème siècle la ville recommence à prosperer et c'est à cette époque que fut construit l'austère église de style roman dédié à San Simplicio, Saint Patron de la ville. Dans la partie haute de la ville on peut visiter plusieurs centaines de tombes de la nécropole punique. Parmi les nombreux objets retrouvés, on peut admirer de splendides bijoux en pâte de verre. En empruntant la route panoramique qui conduit à Golfo d'Aranci, on peut découvrir un  magnifique santuaire nuragique avec une enceinte mégalithique appelé " Sa Testa ."Olbia occupe une position centrale dans le nord-est dela Sardaigne d'oû il est possible de rayonner facilement pour atteindre toutes les splendides plages alentours.





                         




samedi 6 octobre 2012

LA SARDAIGNE : La Gallura




Notre voyage en Sardaigne a été réservé pour une grande part à la région Nord-Est de l'ile" la Gallura"
La légende selon laquelle Dieu après avoir créé la Sardaigne, aurait semé sur l'île des poignées de montagnes, devient plus vraisemblable, quand on observe le territoire de la Gallura, constellé de roches granitiques modélées par le vent et par d'autres agents atmosphériques. Ce phénomène d'érosion a dessiné un profil côtier tourmenté mais presque partout accessible. De San teodoro, avec l'ensemble granitique de Capo Coda Cavallo à la costa Smeralda de l'archipel de la Maddalena au promontoire de Capo Testa à la Costa Paradiso, c'est une suite continue de coins de la côte extrêment
suggestifs. Un autre élément, le paysage escarpé et sauvage de l'arrière pays, caractérisé par d'imposants reliefs granitiques, de vastes forêts de chênes- lièges et par les " stazzi " : les fermes paysanne de la Gallura où l'on peut s'arrêter pour déguster un repas tradionnel sarde.







LA SARDAIGNE : la cuisine



Dans le magnifique paysage de la Sardaigne, nature et gastromomie se sont mélangées en donnant une originalité à des  plats savoureux et raffinés, mais en même temps qui restent simples et naturels.
Ils sont préparés selon la tradition méditerranéenne, qui conserve le goût du soleil et de la mer et qui unit ingrédients anciens et nouveaux savamment élaborés par l'inspiration créatrice qui a toujours caractérisé tous les plats sardes. Aujourd'hui, cette cuisine représente un patrimoine régional qui est en train de se diffuser en Italie et à l'étranger  .Les plats les plus connus sont le "pain carasau", ou le pain des bergers. C'est un pain sec, presque sans levain que  les bergers emportent encore ajourd'hui  dans les montagnes pendant les mois de transhumance..On peu le mouiller et il redevient mou comme du pain frais. On le passe au four avec un filet d'huile et de sel et on le boit avec un verre de vin de Vermentino di Gallura.. Les "malloredus" ou" gnocchetti", elles se présentent comme des petites feuilles de pâte recourbée. Les "culurgiones" ou "calunzones" : raviolis farcis au fromage frais ou à la "ricotta" avec ou sans épinards, avec ou sans feuilles de menthe. Le "Porceddu", peiti cochon de lait cuit au four ou à la broche. Enfin, les gâteaux nombreux et  très différents constituent un patrimoine culinaire important.





LA SARDAIGNE : La période des Judicats,la domination espagnole, la Maison de Savoie



L'invasion des Vandales au 5ème siècle après Jésus-Christ marque la fin de la domination romaine en Sardaigne qui fut remplacée par la domination byzantine. Dans cette même période, l'ile fut envahie par les Goths et les Lombards et eut à faire face à l'éternelle menace des Sarrasins. La Sardaigne
 connut loin de Byzance, une période de progrès sociale, politique et économique dont les Sardes ce rappellent encore aujourd'hui : la période des Judicats.

En effet, livrés à eux-mêmes les Sardes se créerent une organisation politique et économique autonome sous la forme de quatre régions automomes.
Puis le pays fut soumis à la domination  des Pisans et des Génois avant d'être occupé par les Espagnols.
En 1718, l'île aux mains des  anglais fut donnée par le congrès de Londres à Vittorio Amedeo II de Savoie. Désormais, l'histoire de l'île, celle du Piémont, de la Savoie et ensuite de l'Italie sont liées.